General review
Mycoplasma genitalium, an emerging sexually transmitted pathogenMycoplasma genitalium, agent émergent d’infections sexuellement transmissibles

https://doi.org/10.1016/j.medmal.2012.05.006Get rights and content

Abstract

Mycoplasma genitalium is a sexually transmitted organism associated with non-gonococcal urethritis in men and several inflammatory reproductive tract syndromes in women such as cervicitis, pelvic inflammatory disease, and infertility. There was evidence for an association of M. genitalium with endometritis and pelvic inflammatory disease (PID), but additional studies are necessary to confirm this. The evidence as to whether M. genitalium can cause adverse pregnancy outcomes such as preterm labor is conflicting. But the authors of some studies on M. genitalium as a cause of infertility have reported this association. This species is very difficult to culture; thus, nucleic acid amplification testing is the only method available for M. genitalium detection. The lack of a cell wall makes M. genitalium intrinsically resistant to antibiotics acting at this level, such as beta-lactams. The treatment of M. genitalium infections is not standardized. Macrolides are recommended, especially single-dose azithromycin; tetracyclines are responsible for a great number of therapeutic failures even no resistance mechanism has yet been demonstrated. Acquired resistance to macrolides and fluoroquinolones leading to therapeutic failure has also been reported. All this raises the issue of the most appropriate therapeutic management and requires drafting diagnostic and therapeutic guidelines for the treatment of M. genitalium infections.

Résumé

Mycoplasma genitalium est un agent d’infections sexuellement transmissibles, responsable d’urétrites non gonococciques chez les hommes et impliqué dans les cervicites chez les femmes. Son rôle dans les infections du tractus génital haut féminin commence à être reconnu mais nécessite des études complémentaires. Les conséquences obstétricales (fausses couches ou accouchements prématurés) de ces infections sont encore incertaines ; en revanche, quelques études ont montré le rôle de M. genitalium dans l’infertilité tubaire. La seule méthode adaptée à la détection de M. genitalium, mycoplasme très difficile à cultiver, est l’amplification d’acides nucléiques. Comme tous les mycoplasmes, M. genitalium ne possède pas de paroi et résiste à tous les antibiotiques agissant à ce niveau dont les bêtalactamines. Le traitement de ces infections n’est pas standardisé. Les macrolides sont recommandés, et plus particulièrement l’azithromycine en dose unique, les tétracyclines étant responsables d’un grand nombre d’échecs thérapeutiques sans qu’un mécanisme de résistance acquise ait été identifié à ce jour. Des résistances acquises aux macrolides et aux fluoroquinolones sont désormais décrites chez les patients entraînant des échecs thérapeutiques. Ces nouvelles données soulèvent la question de la prise en charge la plus adaptée et nécessitent l’établissement de recommandations diagnostiques et thérapeutiques pour le traitement des infections à M. genitalium.

Keywords

Mycoplasma genitalium
Sexually transmitted infection
PCR
Macrolides

Mots clés

Mycoplasma genitalium
Infection sexuellement transmissible
PCR
Macrolides

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